Journalistes camerounais, stars au Brésil !
La Coupe du monde de la FIFA 2014 se joue aussi avec la presse. Les journalistes camerounais arrivés au Brésil en éclaireurs sont célébrés comme les Lions indomptables, en attendant l’arrivée de Samuel Eto’o & cie, le 7 juin.
Le groupe de médias camerounais La Nouvelle Expression Sarl – basé à Douala, qui édite un quotidien et possède une chaîne de télévision et une radio généralistes – a dépêché une dizaine de journalistes et de techniciens pour suivre les matchs des Lions indomptables et les autres au Brésil. Ils sont arrivés le 28 mai 2014, et en tant que premières équipes de journalistes africains au Brésil, ils ont été reçus comme des stars…
Quand le Brésil confond journalistes et athlètes
Le cas de mon confrère Lindovi est assez éloquent. En temps normal, il est chef de service sport pour La Nouvelle Expression. Mais au Brésil, il est un sacré palliatif à l’absence des 23 Lions, qui doivent affronter la Seleçao le 23 juin 2014 et ne devraient pas être au Brésil avant le 8 juin 2014 et un dernier match de préparation contre la Moldavie à Yaoundé.
Les Brésiliens qui ne sont pas forcément physionomistes feignent de croire que certains des journalistes camerounais sont des athlètes de l’équipe nationale, ou du moins des footballeurs.
« Il arrive quand Samuel Eto’o ? »
Las de se présenter comme simples journalistes, ces honnêtes gens se laissent aller au jeu des autographes. En clair, ils volent la vedette aux poulains du coach allemand Volker Finke. Et cette bénédiction les suit depuis Sao Paulo, jusque dans la ville de Vitoria où le groupe de médias a établi son quartier général pour le Mondial.
Jusqu’à ce que les Lions indomptables arrivent au Brésil, notre reporter sait qu’il a encore de beaux jours devant lui dans l’Etat d’Espírito Santo. Pour l’instant « leurs » fans viennent les rencontrer chaque soir à l’espace Loisir du centre de Vitoria (voir carte)
Pour communiquer, ils baragouinent l’espagnol – dont le niveau n’est guère supérieur aux réminiscences de la classe de terminale – et l’anglais. Le langage des gestes et la passion du football font le reste.
William BAYIHA, Mondoblogueur
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