Le premier tir au but des Pays-Bas était il valable ?
Des vidéos amateur pris par des spectateurs dans le stade lors du match Pays-Bas – Argentine lors de la séance des tirs au buts jettent le doute sur le premier penalty de Vlaar. Y avait il but ou pas ?
Ron Vlaar, l’héroïque défenseur des Pays-Bas durant cette Coupe du monde, est le premier en ce mercredi à s’avancer pour tirer le penalty. Il s’élance, tire sur la droite de Romero, qui stoppe le cuir. Mais ce qui a échappé à beaucoup de télespectateurs, c’est la fin de l’action. Regardez cette vidéo filmée par un spectateur juste après le tir :
Le ballon est arrêté, revient vers Vlaar qui fait mine de le toucher avec l’épaule mais ne pas le toucher, et le ballon prend un rebond qui le fait revenir vers le but et semble-t-il franchir de justesse la ligne de but. Voici une autre vidéo plus explicite d’un autre angle :
Quelle est la règle ?
Si on en croit les arbitres internationaux qui s’expriment sur le sujet, un tir au but n’est terminé que lorsque le ballon s’arrête de rouler. Le joueur qui a tiré n’a pas le droit de toucher le ballon une deuxième fois.
Ici, il semblerait que le ballon n’ait pas totalement franchi la ligne. Comme le montre ce Vine ci-dessous réalisé avec la caméra à l’intérieur du but. Si le ballon était rentré, la goal-line technology aurait a priori prévenu l’arbitre du but, ce qui n’a pas été le cas pour une histoire de quelques centimètres.
Cette règle méconnue a donné lieu à des tirs aux buts a priori ratés et pourtant validés. Voici un précédent filmé en Tunisie.
Mais pourquoi ne pas contester ?
Ce que je ne comprend pas très bien avec le recul, c’est l’attitude des Néerlandais. Ne protestant pas le moins du monde, sans doute estimant qu’il y avait encore 4 chances de vaincre. A moins bien entendu qu’il s’agisse de tout autre chose que de football. Toujours est-il, à notre avis, la finale ne sera pas une partie de pousse ballon, et nous espérons que la Mannschaft punira cette équipe fantôme d’Argentine, ou du moins vengera la Belgique, par une victoire sans conteste.
Robert Genicot à Ostende, Belgique
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