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Coupe du monde : histoire d’un trophée célèbre

Le dimanche soir 13 juillet 2014, Miroslav Klose et ses coéquipiers ont soulevé la Coupe du monde, qui était convoitée par les trente-deux équipes qui ont pris part à ce Mondial. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce trophée légendaire. (Crédit photo : Christophe Badoux, Wikimedia Commons)

C’est le plus célèbre et convoité des trophées sportifs,  celui que toutes les sélections nationales voudraient gagner : la Coupe du monde de la FIFA.

Réalisée par l’artiste italien Silvio Gazzaniga en 1974, la Coupe mesure 36, 8 cm de haut, est en or 18 carats et pèse 3 175 grammes. Les noms des précédents gagnants sont tous gravés dessus,  de sa création jusqu’à aujourd’hui.

Le trophée soulevé par les Allemands en 2014 est en réalité la deuxième version de la Coupe du monde : la première, initialement appelée Victorie puis Coupe Rimet –  en hommage à Jules Rimet, père fondateur de la FIFA qui avait créé la compétition en 1929 – a été offerte au Brésil en 1970, après sa troisième victoire dans la compétition.

Un trophée malheureux

Caché dans une boîte pendant la Seconde Guerre mondiale, ce trophée fut d’abord volé et ensuite retrouvé en 1966 en Angleterre, pour être enfin définitivement volé en 1983 à Rio.

La nouvelle Coupe, qui a fait ses débuts en 1974, n’est plus affectée en permanence mais reste de propriété de la FIFA : les gagnants emportent une copie en plaqué or. Elle ne représente plus la déesse de la Victoire, ses lignes jaillissent de la base formant des spirales qui s’enroulent autour du monde, où remontent les figures de deux athlètes représentés au moment de la victoire. Comme le trophée original, la copie remise au vainqueur est fabriquée à Paderno Dugnano, dans la province de Milan, en Italie, par le sculpteur Silvio Gazzaniga.

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Dessin du jour : quand deux papes s’amusent…

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est la finale Argentine-Allemagne qu’il croque ! Cliquez pour voir son dessin !

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Les papes ne sont pas les seuls à s’amuser de la situation… d’ailleurs, il y en a une qui risque d’être mise en orbite ce dimanche…

 

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !

 

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Dessin du jour : du pain et des jeux… brésiliens

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, c’est la défaite historique du Brésil qui a inspiré Jean… Cliquez sur « lire la suite » pour voir ses dessins !

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Lorsque je pense au match d’hier, il y a une expression qui me vient à l’esprit : Panem et circenses (locution latine : du pain et des jeux).

Petit rappel historique : ce fut Juvénal qui inventa ce système, où le mécanisme du pouvoir contrôlait la population. Littéralement, « Du pain et des jeux », c’ était la formule politique de distribution alimentaire-populaire : des bains publics, d’une part, les gladiateurs, les bêtes exotiques, courses de chars, compétitions sportives et des représentations théâtrales de l’autre côté. Un véritable puissant outil dans les mains des empereurs depuis 122 avant J.-C., pour contrôler et calmer la population avec les divertissements.

 

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Revenons à nos jours. Après la défaite sur le terrain, où l’Allemagne a gagné 7-1,  le pays est en dépression. A peine l’euphorie terminée, si brusquement et dramatiquement interrompue, que déjà s’ouvre la controverse sur les coûts économiques et sociaux de l’organisation de l’événement. À moyen terme, cela posera des problèmes en vue de la réélection de Dilma Rousseff l’automne prochain. En bref, bien plus qu’un tournoi de football.

"Ehtois", le signe que Neymar a popularisé
« Ehtois »  : un croisement du bras avec le coude est un signe que Neymar a popularisé pour signifier  » les Brésiliens ensemble « 

 

Je ne peux m’empêcher de penser que ces « jeux », dont le Brésil sort humilié par une impitoyable équipe adversaire, ont couté très cher : des favelas expulsées, des manifestations de protestation pour l’argent dépensé et gaspillé, des arrestations, l’armée déployée pour protéger les équipes, les restrictions sur les droits civils, des stades-cathédrales dans la jungle et… qui sait combien de corruption. La majorité de la population n’avait pas besoin du Mondial, elle prétendait autre chose, mais la victoire aurait bientôt fait oublier toutes les préoccupations accumulées. A présent, vu l’humiliation, ces soucis pourraient se propager même sur les Jeux olympiques de Rio 2016.

Quoi dire de l’équipe du pays dirigé par Angela Merkel ?

La presse allemande célèbre sa victoire, considérant l’événement à la même rigueur du débarquement de l’homme sur la lune.  Le peuple teutonique (pour l’instant) a eu sa portion de « pain et des jeux ».

 

Jean Bruschini – Observateur pour France 24 à Rome

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Le Brésil et la vie sans Neymar

Comme dans le film Highlander, l’heure de l’ultime combat va bientôt se produire, au terme duquel il ne restera plus qu’un immortel, qui gagnera le prix final. Quand on regarde ce Mondial, la lutte ne s’est pas faite sans blessés. Il suffit de voir ce qui est arrivé au pauvre Neymar. (Crédit photo : Ronnie MacDonald, Wikimedia Commons)

Neymar, l’un des footballeurs les plus forts et les plus talentueux du Brésil, a subi une blessure grave lors du match de quart de finale entre le Brésil et la Colombie, vendredi 4 juillet à Fortaleza, match important pour la Seleçao qui s’est imposée 2-1. Le jeune attaquant brésilien a été frappé dans le dos avec un genou par le défenseur colombien Juan Camilo Zúñiga Mosquera, à trois minutes de la fin du temps réglementaire.

Neymar irremplaçable ?

A la veille de ma demi-finale Brésil-Allemagne, Luiz Felipe Scolari doit être en train de se demander si la vie est possible sans Neymar… En effet, qui pourrait prendre la place de la « star » ? Remplacer Ney, c’est une complication incroyable. En 27 matchs, Scolari n’a jamais présenté un Brésil sans son joueur fétiche, qui n’a d’ailleurs été remplacé qu’une seule fois. C’était par Willian,  contre le Cameroun, et cela pourrait être un indice pour le match contre la Nationalmannschaft.

Moins sérieusement, Bruna Marquezine Mineirao, la petite amie du joueur a également connu une expérience douloureuse :  lors du match entre le Brésil et le Chili. Un pet a obligé la jeune fille à couvrir son nez avec sa main, pour une courte vidéo qui fait le bonheur des réseaux sociaux.

Seuls 4 immortels restent actuellement sur le champ !  L’édition 2014 de la Coupe du monde va donc prendre fin, avec tous les papiers en règle pour nous surprendre. Mais les surprises peuvent venir aussi de l’extérieur, car l’arbitre mexicain Marco Antonio Moreno, déjà au centre de nombreuses critiques, dirigera le match Brésil-Allemagne.

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DESSIN DU JOUR : « Devenir grand comme… »

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, les parents ont trouvé un autre moyen d’inciter les enfants à manger leur soupe… Cliquez sur « continuer la lecture » pour voir le dessin !

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Jean Bruschini est écrivain à Rome. Pendant le Mondial, il est l’un de nos représentants en Italie. Dessinateur à ses heures perdues, il nous fait partager sa vision du mondial en croquis !


Dessin du jour : le rayon vert russe

Durant la compétition, notre Observateur italien, Jean Bruschini, croque au gré de ses inspirations les principaux événements de la Coupe du monde de football. Aujourd’hui, il revient sur un rayon laser vert qui aura marqué la Coupe du monde… Cliquez pour voir son dessin !

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Victor Hugo disait à propos du rayon vert :

 » Celui qui apercevra le rayon vert verra clair dans son cœur et dans celui des autres… « .

Ainsi peut-on parfois observer ce phénomène lumineux dans de rares circonstances, mais jamais pendant un match de football.

Après le match nul entre l’Algérie et la Russie (1-1), sur Internet on discute à propos du laser qui aurait aveuglé le gardien russe Igor Akinfeev , but qui a permis à l’Algérie d’égaliser et de se qualifier.

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En plus, le gardien russe a été critiqué pour avoir encaissé le but. Vidéos et photos montrent un laser pointé dans ses yeux les instants avant le but de l’égalisation cruciale de l’Algérie.

La Russie a été éliminée du groupe H après un match nul 1-1 et l’Italien Fabio Capello s’est plaint à cause du laser dirigé sur le gardien par quelqu’un dans la foule. Capello a insisté : « Il a été aveuglé par le faisceau laser ».  Et encore : « Il y a des photos, vous pouvez voir aussi la vidéo. Ce n’est pas une excuse, c’est un fait, il y avait un laser. Je n’ai jamais cherché des excuses dans ma vie ».

L’entraîneur de l’Algérie, Vahid Halilhodzic, a aussitôt déclaré qu’il n’était pas au courant du laser : « C’est la première fois que j’entends parler de ça; je n’ai pas vu la vidéo, donc je n’ai rien à dire ». C’est quelque chose qui fera discuter les gens dans les restaurants et les bars.

 

Jean BRUSCHINI, Observateur de France 24 à Rome