Quatre choses à savoir sur les États-Unis

Article : Quatre choses à savoir sur les États-Unis
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1 juillet 2014

Quatre choses à savoir sur les États-Unis

A quelques heures du match des huitièmes de finale Belgique-Etats-Unis, les Américains, peu réputé pour être une terre de ballon rond, sont ils confiants ? Le point avec notre Observateur à Minnesota.

L’incertitude plane, même pour les Américains, autour du match contre la Belgique. Après une phase de poule assez convaincante (victoire contre le Ghana 2-1, nul contre le Portugal 2-2 et défaite 0-1 contre l’Allemagne), l’équipe est sortie du groupe de la mort.
A quelques heures du match, voici les derniers points à retenir de la part d’un supporteur confiant.

La clé du match : l’attaquant Jozy Altidore

L’entraineur national, l’allemand Klinsmann, n’a pas caché son optimisme hier lors de la conférence de presse. La raison :  le retour de l’attaquant Altidore, blessé à la 23ème minute du deuxième match contre le Portugal. Altidore reste un joueur clé de l’équipe américaine par sa vivacité. A 24 ans, le joueur compte déjà 70 sélections pour 24 buts.

La polémique du match : la désignation d’un arbitre « francophone »

L’entraineur Klinsmann s’est egalement plaint de la designation d’un arbitre « francophone » pour officier le match. C’est en effet l’arbitre algérien Djamel Haimoudi, qui officiera lors du match contre la Belgique, ce qui fait dire à Klinsmann :

Cet arbitre algérien parle français. Il pourra s’adresser aux Belges dans leur langue. J’espère que ce ne sera pas un problème (…) Il s’est très bien débrouillé lors des deux matches qu’il a dirigés jusqu’ici, mais je ne suis pas heureux. Il vient d’un pays qui jouait dans le même groupe que la Belgique. Il parle français. Et l’Algérie est le pays que nous avions éliminé lors d’un précédent Mondial [en 2010, les USA avaient battu l’Algérie 1-0 lors du dernier match de poule grâce à un but à la dernière minute pour se qualifier pour les huitièmes de finale]

 

Le flop du Mondial américain : Michael Bradley

Il était annoncé comme l’un des piliers de la sélection américaine : Michael Bradley, le joueur de Toronto où il cotoie le gardien du Brésil Julio César, passe complètement à côté de sa Coupe du monde. Avant le Mondial, je n’hésitais pas à le comparer au Tigana des années 80 en France, ou au Xavi des plus belles années espagnoles. Mais sur les derniers matchs, il nous a paru essoufflé, très peu inspiré. De manière générale, il est un peu le symbole de ces joueurs américains qui n’ont pas vraiment réussi à rester au top niveau en Europe et ont du rentrer jouer aux Etats-Unis. Bradley, depuis son départ de l’AS Roma (fin 2013) n’est plus que l’ombre de lui-même.

L’anecdote

Si les Etats-Unis fait mieux qu’en 2010 où ils ont été éliminés par le Ghana 2-1 en huitièmes de finale, l’histoire retiendra peut être que Jurgen Klinsmann n’a pas hésité à former un staff collégial plutôt original : l’entraineur allemand n’a pas hésité à s’entourer de GI américains basés en Allemagne mais aussi de joueurs américano-allemands dans son staff pour permettre une meilleure cohésion. Une gestion collégiale, assez rare en football, mais qui pourrait peut être donner des idées si elle porte ses fruits…

 

Jules Kitoy, Observateur de France 24 à Minnesota, États-Unis

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