France-Suisse : « Je n’avais jamais vu une telle ferveur autour des Bleus ! »

Article : France-Suisse : « Je n’avais jamais vu une telle ferveur autour des Bleus ! »
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21 juin 2014

France-Suisse : « Je n’avais jamais vu une telle ferveur autour des Bleus ! »

ILS ONT DIT | Déjà bien rentrés dans leur Mondial après une victoire face au Honduras, les Bleus ont confirmé cette bonne performance par un nouveau succès face à la Suisse, au terme d’une rencontre exceptionnelle conclue sur un score fleuve (5-2). La performance des joueurs de Didier Deschamps a fait logiquement réagir nos blogueurs.

Alexandre CAPRON (France)

« Déjà deux ans et demi que je vis à Paris, et je n’ai jamais vu une telle ferveur autour des Bleus. Ce n’était que la Suisse, ce n’était qu’un deuxième match de poule, mais on avait tellement l’impression qu’on venait de rompre une malédiction que ça a tourné à l’euphorie. J’ai vu des gens monter sur les voitures, sur les bus, chanter dans le métro, s’embrasser même s’ils ne se connaissaient pas. Je pense que ça sera une soirée dont je vais me souvenir longtemps… »

Nelson DESHOMMES (Haïti)

« Parfois c’est une bonne chose de se présenter à une grande compétition comme la Coupe du monde sans le statut de favori. Très discret et prudente jusque là, l’Equipe de France est montée en puissance. Je crois qu’à partir du deuxième tour, avec les qualités de ses individualités, la France peut rêver de la finale de cette compétition. »

Pierre DUJOL (France)

« Quel match de l’Equipe de France ! Didier Deschamps a encore une fois réussi son pari en titularisant Moussa Sissoko et Olivier Giroud à la place de Griezmann et de Pogba ! Les Français ont été réalistes, à 5-0 c’était limite trop facile, un match de rêve ! L’ambiance était vraiment incroyable dans les pubs à Lyon pour un match de poule ! Une vraie ferveur autour des Bleus ! Attention tout de même à ne pas s’emballer. Mais 8 buts en deux matches, cela laisse rêveur pour la suite ! »

Serge KATEMBERA (Brésil)

« Face au grand Ottmar Hitzfeld, double vainqueur de la Ligue des Champions avec Dortmund et le Bayern, Didier Deschamps a montré qu’il était un fin tacticien en alignant Benzema à gauche. Ce positionnement a empêché la grosse activité qu’on pouvait attendre de Lichsteiner, latéral droit de la Juventus de Turin et le plus dangereux des Suisses face aux Équatoriens. En deuxième période, Deschamps a fait entrer Pogba au milieu, montrant que la France avait de la ressource… Si le sélectionneur et ses hommes voulaient faire profil bas, c’est raté. Désormais, ils seront attendus ! »

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Carolina LOZA LEAL (Equateur)

« Les Équatoriens sont très sceptiques après ce match. Beaucoup se demandent comment la Tri a pu perdre contre cette équipe de Suisse… Nous attendons désormais la suite avec beaucoup d’espoir, mais aussi avec de l’appréhension à cause de notre sélectionneur Rida. Dans le pays, tous les regards sont tournés vers le match contre le Honduras, que les gens soient chez eux ou au travail… »

Abdelkrim MEKFOULDJI (Algérie)

« La sortie de Von Bergen dès la 10e minute de jeu a favorisé quelque peu l’attaque française qui a marqué alors coup sur coup deux buts. Il fallait gérer par la suite mais cela n’enlève rien au mérite des poulains de Deschamps. Derrière, la défense n’avait pas eu à trop travailler avant une accélération suisse et ces deux buts qui ont trompé la vigilance de Lloris. Est-ce une faiblesse du rideau défensif masquée par l’attaque ? À voir. En attendant, on peut imaginer les Coqs dans le dernier carré de cette Coupe du monde très offensive. »

Pierrick de MOREL (France)

« Cette fois, la France a bel et bien retrouvé ses Bleus. Ceux qui avaient fait rêver tout un pays en 1998 et en 2006. En parvenant à emballer rapidement le match, les joueurs de Didier Deschamps se sont facilités la tâche. Le reste est entouré d’une part d’irrationnel qui fait la magie de ce sport. Maintenant que l’obstacle, souvent fatidique par le passé, de la phase de poules est en passe d’être surmonté, l’Equipe de France va pouvoir se préparer pour les huitièmes. C’est une autre compétition qui débute. Et au Brésil comme en France, les tricolores vont pouvoir compter sur le soutien de leurs supporters prêt à oublier leurs erreurs du passé. »

Benjamin POTET (France/Brésil)

« J’étais au stade. A partir de l’hymne national, la France avait gagné alors qu’il y avait plus de Rouges que de Bleus à Salvador. La justesse des passes, la volonté, le jeu simple – la chose la plus dure à réaliser sur un terrain – me fait penser qu’on ira loin !!! »

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